Ancient Chinese Encyclopedia of Technology: Translation and Annotation of the Kaogong ji. By Wenren Jun. Abingdon, UK: Routledge, 2018. Pp. xxviii + 525. $224 ; $49.95.

This paper examines the business practices of socially responsible entrepreneurs with particular focus on activities that directly impact their companies’ finances. We collect case studies of 30 recognized socially responsible entrepreneurial firms from a wide range of industries. We analyze how and to what extent the entrepreneurs and their companies balance their profit objectives with their social or environmental goals. Our results indicate that the companies pursue profits in manners comparable to those of most conventional businesses. However, we learn that (...) our companies make certain deliberate exceptionsin their business practices to exercise their beliefs, although such actions may reduce profi ts. We also observe the entrepreneurs making efforts to identify situations that simultaneously increase the companies’ profits and serve their causes. Most companies choose to stay private and commit to building an enduring organization rather than pursue the conventional exit strategies. Finally, we find that many of the companies in our list commit themselves to and proactively manage formalized giving programs. (shrink)

Ce texte de Husserl a ete publie une premiere fois en 1962, puis une seconde fois en 1968 par W. Biemel dans le tome XI des Husserliana sous le titre: Phanomenologische Psychologie, Vorlesungen Sommersemester 1925. La presente traduction comprend donc les lecons eponymes du volume qui remontent au semestre d'ete 1925, ainsi que differents textes non traduits jusqu'alors dont, en particulier, la quatrieme version de l'article pour l'Encyclopedia Britannica et les Conferences d'Amsterdam. Le statut de la psychologie dans l'economie de (...) la demarche phenomenologique apparait au premier abord extremement embrouille, et il semble difficile de conferer un sens univoque a l'idee de psychologie phenomenologique. Aussi l'un des merites des lecons de 1925 reside-t-il sans doute dans la presentation systematique de cette psychologie dont Brentano et Dilthey sont pour Husserl les precurseurs. A quels traits distinctifs reconnait-on la psychologie phenomenologique? Celle-ci repose-t-elle sur la seule analyse eidetique des vecus intentionnels? Si le deploiement de la phenomenologie transcendantale est inseparablee de la reduction, la psychologie phenomenologique n'exige-t-elle pas a son tour une attitude specifique distincte des attitudes naturelle et transcendantale? Telles sont les questions que cet ouvrage permet de poser, sans peut-etre toujours y repondre. (shrink)

A l'invitation de la revue japonaise Kaizo, Husserl redige, entre 1922 et 1924, une serie de cinq articles consacres a l'ethique et centres sur le theme du renouveau (Erneuerung). Il cherche a y definir les conditions d'un renouveau ethique de l'homme europeen grace auquel pourra etre surmontee la crise culturelle qui le touche et que lui a brutalement revelee la Premiere Guerre mondiale. La recherche que developpe ici Husserl permet d'apprehender les differents champs et articulations de son ethique: ethique a (...) la fois materiellement determinee et regie par des lois purement formelles, ethique individuelle s'inscrivant necessairement dans une ethique sociale, ethique eidetique et apriorique mais rapportee a une interpretation de l'histoire et de la culture europeennes. Elle montre aussi que la question ethique n'est pas pour Husserl une problematique a part, mais qu'elle met en oeuvre la totalite de la recherche philosophique, y compris dans sa dimension logique, en lui assignant la tache generale de redonner son sens a l'ideal d'une vie et d'une culture rationnelles. (shrink)

Dans cet article, je montre que les neurosciences computationnelles fournissent une nouvelle approche pertinente à des problèmes traditionnels en philosophie tels que la relation entre les états mentaux et cérébraux (le problème esprit–corps ou corps–esprit), le déterminisme et le libre arbitre, et peut nous aider à traiter le problème « difficile » des aspects phénoménaux de la conscience. Un des thèmes de cet article et de mon livre Neuroculture: on the Implications of Brain Science ([Rolls 2012c]) est qu’en comprenant les (...) calculs effectués par les neurones et les réseaux neuronaux, et les effets du bruit dans le cerveau sur ceux-ci, nous gagnerons une vraie compréhension des mécanismes qui sous-tendent le fonctionnement du cerveau. Une partie de notre solution au problème esprit–corps est que l’esprit et le cerveau sont différents niveaux d’explication du traitement de l’information, leur relation pouvant être appréhendée par la compréhension des mécanismes en jeu à l’aide de l’approche fournie par les neurosciences computationnelles. Mais cette solution ne traite pas certains problèmes « difficiles » tels que le problème de la conscience phénoménale, et, même si j’ai fourni de nouvelles suggestions sur ce point dans cet article, il faut reconnaître qu’il y a toujours une brèche dans notre compréhension entre les événements dans le cerveau et les expériences subjectives qui peuvent les accompagner. L’explication que je propose est que, lorsque cela « fait quelque chose », il ne s’agit que d’une propriété d’un processus computationnel qui a des pensées sur ses propres pensées (pensées d’ordre supérieur), les pensées étant ancrées dans le monde. (shrink)

Dans cet article, je montre que les neurosciences computationnelles fournissent une nouvelle approche pertinente à des problèmes traditionnels en philosophie tels que la relation entre les états mentaux et cérébraux (le problème esprit–corps ou corps–esprit), le déterminisme et le libre arbitre, et peut nous aider à traiter le problème « difficile » des aspects phénoménaux de la conscience. Un des thèmes de cet article et de mon livre Neuroculture: on the Implications of Brain Science ([Rolls 2012c]) est qu’en comprenant les (...) calculs effectués par les neurones et les réseaux neuronaux, et les effets du bruit dans le cerveau sur ceux-ci, nous gagnerons une vraie compréhension des mécanismes qui sous-tendent le fonctionnement du cerveau. Une partie de notre solution au problème esprit–corps est que l’esprit et le cerveau sont différents niveaux d’explication du traitement de l’information, leur relation pouvant être appréhendée par la compréhension des mécanismes en jeu à l’aide de l’approche fournie par les neurosciences computationnelles. Mais cette solution ne traite pas certains problèmes « difficiles » tels que le problème de la conscience phénoménale, et, même si j’ai fourni de nouvelles suggestions sur ce point dans cet article, il faut reconnaître qu’il y a toujours une brèche dans notre compréhension entre les événements dans le cerveau et les expériences subjectives qui peuvent les accompagner. L’explication que je propose est que, lorsque cela « fait quelque chose », il ne s’agit que d’une propriété d’un processus computationnel qui a des pensées sur ses propres pensées (pensées d’ordre supérieur), les pensées étant ancrées dans le monde. (shrink)

On accorde d'ordinaire un rôle important à la phonétique dans la description et l'explication phonologiques, en synchronie comme en diachronie. Le présent article met en doute la pertinence de ces facteurs. La palatalisation des consonnes vélaires en polonais remonte au 16ème siècle et s'observe devant voyelle antérieure. Son résultat moderne sont des alternances entre [k, g, x] et [c, ɟ, ç], alternances qui produisent également une distribution sérieusement restreinte de la seconde série de consonnes. En s'appuyant sur des faits synchroniques, (...) diachroniques et dialectaux, l'auteur montre qu'il n'existe aucun lien de cause à effet entre le changement et son contexte. Les analyses antérieures sont basées sur un examen incomplet des données et un enracinement fort dans l'approche phonéticienne qui fait crédit au conditionnement phonétique des régularités phonologiques. Si l'on apprécie l'ensemble des données pertinentes qui sont à notre disposition, la supposée naturalité du processus qui palatalise des consonnes vélaires devant de voyelle antérieure s'avère relever de l'illusion. La conclusion provisoire est que tout conditionnement phonétique qui se veut linguistiquement pertinent doit être phonologiquement fondé. (shrink)

On accorde d'ordinaire un rôle important à la phonétique dans la description et l'explication phonologiques, en synchronie comme en diachronie. Le présent article met en doute la pertinence de ces facteurs. La palatalisation des consonnes vélaires en polonais remonte au 16ème siècle et s'observe devant voyelle antérieure. Son résultat moderne sont des alternances entre [k, g, x] et [c, ɟ, ç], alternances qui produisent également une distribution sérieusement restreinte de la seconde série de consonnes. En s'appuyant sur des faits synchroniques, (...) diachroniques et dialectaux, l'auteur montre qu'il n'existe aucun lien de cause à effet entre le changement et son contexte. Les analyses antérieures sont basées sur un examen incomplet des données et un enracinement fort dans l'approche phonéticienne qui fait crédit au conditionnement phonétique des régularités phonologiques. Si l'on apprécie l'ensemble des données pertinentes qui sont à notre disposition, la supposée naturalité du processus qui palatalise des consonnes vélaires devant de voyelle antérieure s'avère relever de l'illusion. La conclusion provisoire est que tout conditionnement phonétique qui se veut linguistiquement pertinent doit être phonologiquement fondé. (shrink)

In this study I defend an account of 'dispositional coercion' and coercive offers which hinges primarily on the intentions of both the coercer and the victim. In doing so I argue against various baseline accounts of coercion. ;Baseline accounts center on the victim's estimation of a proposal's effect, the determination of coercive threats and offers primarily hinging on the victim's beliefs and preferences. I believe that it is the intended action of the individual making the proposal that provides the core (...) consideration for defining coercive threats and offers. ;The following is my set of jointly necessary and sufficient conditions for 'dispositional coercion' wherein X coerces Y to do A: X threatens Y, that is, X intentionally attempts to create the belief in Y that X will be responsible for harm coming to Y should Y fail to do A. X's motive for attempting to create this belief is his desire to bring about a state of affairs in which Y's recognition of this possible harm to himself influences Y to do A. X successfully creates the belief in Y that Y may be harmed if he fails to do A, that is, X is successful in causing Y to recognize that harm may come to him should he fail to do A. Y intends to do A, and Y's motive for intending to do A is Y's desire to avoid harm to himself. Y does A. ;I also argue that X makes Y a coercive offer if and only if: ; X either intentionally attempts to create the following beliefs in Y, or for cases in which X believes that Y already holds beliefs and , attempts to create belief in Y: X is able to prevent some harm from coming to Y. Y needs X's assistance in preventing this harm. X will not assist Y in preventing this harm if Y does not do A. ; X's motive for attempting to create beliefs - in Y, or for cases in which Y already holds beliefs and , to attempt to create belief in Y is his desire to bring about a state of affairs in which Y's recognition of this possible harm to himself influences Y to do A. (shrink)

The essays by Scott DeVito and Abraham Rudnick are on largely the same topics - the meanings of health(y), normal, disease, pathological, diagnosis , etc., and they contain compatible conclusions - that medical precepts are value-laden and less objective than some na?ve model of scientific objectivity would suggest. This commentary opens with a brief critique of each and ends with a more in-depth account, one complaint being how lacking in weight the analyses are. In the middle portion of this commentary, (...) I consider the sorts of values that are present in some case studies - values that give the project much more weight . These include the values, scientific and self-serving, that professionalism provides. I show how medicine and its disease-related concepts can be thought to evolve in many ways. (shrink)

L'histoire philosophique montre, ou au moins suggère, que toute remise en cause de l'Un s'est accompagnée d'une mise en ordre, et que tout ébranlement de l'ordre s'est achevé en réduction unitaire. Ce balancement se déploie de la métaphysique jusqu'à l'épistémologie. Pour des raisons différentes et avec des méthodes disjointes, Derrida et Goodman ont, chacun, ébranlé l'un des deux piliers qui sous-tendent l'essentiel de la tradition philosophique. Derrida, par le jeu subtil de la différance, a fait vaciller la vaste entreprise de (...) mise en ordre. Goodman, par la profusion de mondes construits et irréductibles les uns aux autres, remet en cause l'aspiration à l'unité. Notre hypothèse consiste à supposer que la mise en échec - si tant est qu'elle soit possible - du diktat de l'unité demande à être pensée conjointement avec la ruine du primat de la mise en ordre. Utilisées à cette fin (qui n'est pas la seule signifiante), les propositions de Goodman et de Derrida, qui charrient les scories de deux longues traditions réputées indépendantes voire antagonistes, bénéficieraient sans doute d'une exploration synchrone. Mais c'est d'abord à la vérité qu'il faudra faire face. Commencer par ce qui aurait dû être l'achèvement. La vérité en tant que garde-fou et en tant que produit de la pensée qui la fonde et s'y confronte. Il s'agit d'ouvrir une brèche dans les obsessions de cette tradition philosophique qui, aussi riche et foisonnante fût-elle, demeure une coupe et donc une incise dans les possibles du réel qu'elle explore et invente. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Hume, Shaftesbury, and the Peirce-James Controversy EDMUND G. HOWELLS I. ACCORDING TO HUME, the "religious hypothesis" is "a particular method of accounting for the visible phenomena of the universe''1 that is "mere conjecture and hypothesis," (Enquiry, 145) and "both uncertain and useless" (Enquiry, 142). But there was one version of this hypothesis that seemed to pose particular difficulties for him in making these claims convincing. This was Shaftesbury (...) 's view of the world as the object of "divine passion." Besides Shaftesbury's massive influence at the time, Hume was wrestling with the peculiar disadvantage of having agreed with him on so many points, particularly in the attempt to solve the problem of personal identity. He attempted to discredit Shaftesbury's "particular method" on several levels: viz., it cannot be rationally justified, deductively or inductively ; it is not really a belief, so afortiori it is not a natural belief; to the extent it is confused with a genuine belief, its effects are very rare and transitory unless it degenerates into superstition or enthusiasm, which are demonstrably pernicious. 2 These attacks were frequently reinforced with arguments ad hominem. Shaftesbury's theism is extremely ambiguous. In the Essay Concerning Virtue or Merit he pronounced, "to believe therefore that everything is governed, ordered, or regulated for the best, by a designing principle or mind, necessarily good or permanent, is to be a perfect theist" (CH I:240). This is merely the least common denominator of what all eighteenth-century natural theologians agreed could be inferred a posteriori from some form of design argument. Shaftesbury used several analogies to support this view, each based upon a comparison of a part of the universe to the whole:(l) an artifact, for example, a watch (CH I: 190), a ship (CH i Enquiry Concerning Human Understanding, ed. L. A. Selby-Bigge,2nd ed. (Oxford: Clarendon Press, 1902),p. 139;hereafter cited as Enquiry. The quotes in my opening statement are technically not from Hume himself but from his "sceptical friend who lovesparadoxes." But the closest Hume comes to a single refutation of all forms of the "religious hypothesis," comparable to Cleanthes' "entirely decisive" refutation of Demea's version of the ontological argument (Dialogues, 189),is stated by Hume in his own person in the final paragraph of this section (Enquiry, XI). Other abbreviations used in this paper are: Treatisefor.4 Treatiseof Human Nature, ed. L. A. SelbyBigge {Oxford: Clarendon Press, 1949);Abstract for An Abstract of a Treatiseof Human Nature, 1740, ed. J. M. Keynesand P. Sraffa (Cambridge: Cambridge University Press, 1938);G&G for David Hume: The Philosophical Works, ed. T. H. Green and T. H. Grose, 4 vols. (London, 1886); Dialogues for Dialogues ConcerningNatural Religion, ed. Norman Kemp Smith, 2nd ed. (Indianapolis: Bobbs-Merrill, 1947); Letters for The Letters of David Hume, ed. J. Y. T. Grieg, 2 vols. (Oxford: Clarendon Press, 1932); CH for Characteristics of Men, Manners, Opinions, Times, ed. J. M. Robertson, 2 vols. (Indianapolis : Bobbs-Merrill, 1964). A roman numeral followed by a colon denotes volume; other roman numerals denote parts or sections; arabic numbers denote pages. 2For a striking exampleof one of their many points of agreement cf. Hume's essay(G&G 111: 144-150) with CH 11: 178-180. [4491 450 HISTORY OF PHILOSOPHY II:66), "a pile of regular architecture" (CH II:66-67), is to the artisan as the universe is to God. (2) A work of art, for example, a symphony (CH II :66), is to the artist as the universe is to God. (3) An organ is to the organism as the organism or species is to the teleologically structured and intelligent whole (CH I:243ff.) 3 (4) Microcosm (man) to Macrocosm (God), that is, man's mind is the governing principle over the other parts of his nature as God's mind is to the universe: though "all else may be only dream and shadow. All which even sense suggests may be deceitful.... Reason subsists." We are "in a manner conscious" that our reason is part of the pervasive world soul which inhabits our own, and "all nature's wonders serve to excite and perfect this idea of their author" (CH II : 112). In keeping with... (shrink)

Les cinq leçons dont se compose L'idée de la phénoménologie furent prononcées à l'Université de Göttingen, en avril-mai 1907. Husserl traversait alors une crise tant personnelle (le retard persistant à l'accès au statut de professeur ordinaire en philosophie) que théorique (aucune publication depuis les Recherches logiques de 1900-1901, mal comprises d'ailleurs par ses contemporains. D'où une nouvelle décision: " En premier lieu, je nomme le problème général que je me dois de résoudre pour moi, si je veux pouvoir me donner (...) le titre de philosophe. Je veux dire une critique de la raison (...). J'ai plus qu'assez goûté aux tourments de l'obscurité, du doute qui va et vient. Je dois parvenir à une intime assurance. Je sais bien qu'il s'agit là d'une grande, d'une très grande chose, je sais bien que de grands génies y ont échoué et, si je voulais me comparer à eux, je devrais me désespérer par avance. " (Journal, en date du 25 septembre 1906, Hua., I, p. VII-VIII). De cette crise, Husserl sortira en atteignant la certitude du Je transcendantal dégagé par la réduction phénoménologique. Mieux, de cette crise sortira la réduction phénoménologique elle-même. Du coup la phénoménologie deviendra, selon les mots mêmes de Husserl, d'une " psychologie descriptive ", une " phénoménologie transcendantale ". (shrink)

Le passage du realisme des Recherches logiques de 1901 a l'idealisme des Idees de 1913 a ete le plus souvent tres mal compris a l'epoque et interprete a tort comme un reniement par Husserl de ses prises de position anterieures. La publication des Lecons sur le temps de 1905 et celle des Lecons sur l'espace de 1907 avaient deja montre qu'il ne s'etait agi la que de l'approfondissement de la meme problematique, celle des vecus intentionnels, mais qui ne pouvait plus (...) desormais rester en l'etat, parce que les problemes de constitution qu'elle traitait exigeraient l'emploi d'une methode rigoureuse. Ces Lecons sur la theorie de la signification de 1908 confirment cette certitude, puisqu'en reprenant de facon systematique l'etude du langage, Husserl y a ete conduit a donner a sa theorie de la reduction sa formulation la plus radicale, avec une opposition entre ce qui est phenologique du cote des apparitions et ce qui est phenomenologique du cote des apparaissants. (shrink)

En los esfuerzos de Descartes por encontrar una verdad indubitable en absoluto, Para partir de ella y reconstruir el saber humano entero y aun la vida humana toda, no pod a menos de reconocer Husserl un primer y principal antecedente cl sico preciso de sus propios esfuerzos por constituir definitivamente la filosof a en ciencia rigurosa. Estas Meditaciones son una breve y especialmente accesible -adem s de completa- exposici n de la fenomenolog a; su importancia, inter s y utilidad las (...) ha convertido en la obra por la cual su autor es m s conocido y justifican plenamente que sean incluidas en la colecci n Conmemorativa del FCE, que las public por vez primera en 1986. (shrink)

"Peut-on, de l'existence d'un Cours consacré partiellement à l'attention, conclure à l'existence chez Husserl d'une phénoménologie de l'attention en bonne et due forme? En montrant comment l'attention entretient une relation complexe à la perception, à la volonté, à l'affect et à la réflexion, le phénoménologue fait ressortir l'originalité d'un vécu qui n'est pas un acte intentionnel au sens précis mais traverse les actes pour les porter à leur accomplissement : ni raison, ni sentiment, l'attention remplit une fonction modulatrice des actes (...) de la conscience, fonction qui fait à elle seule son originalité dynamique d'amorçage et d'adossage intégratif. Par une double réforme de l'intentionnalité et de l'intensité de la conscience, il renvoie dos-à-dos, non sans y puiser certaines ressources, la problématique du champ de la conscience (Wundt) et celle, longuement discutée, de l'attention comme plaisir pris à remarquer (Stumpf). L'attention en ressort définitivement dissociée de la réflexion ; elle se présente comme l'aiguillon qualitatif d'une perception-tenir pour vrai (Wahrnehmung) elle-même renouvelée dans sa dimension modalisatrice et réidentifiée comme " perceptualité " (Perzeptionales) ; elle s'affirme de plus en plus, à mesure que l'on avance dans la description, partant de son alliance signitive, en tant qu'activité de remarquer (Bemerken), avec l'aperception (Aufmerken), comme un mouvement interne quasi-organique de se tourner (zuwenden) où les degrés d'aperception interne se trouvent réinvestis comme des traits concrets de " remarquabilité " (Merklichkeit/Bemerksamkeit), et finit par y intégrer le moteur affectif lui-même à titre, non de cause, mais de stimulation et d'effet possibles. Bref, Husserl joue sur une variation terminologique de l'attention (Zuwendung: conversion attentionnelle; Aufinerksamkeit : activité aperceptive de remarquer ; Attention : tension vers) qui démantèle une identité homogène donnée a priori et permet au langage d'épouser les modifications et mutations expérientielles du phénomène attentionnel. A-t-on pour autant affaire à une " phénoménologie de l'attention "? Nous laissons le lecteur juger et conclure lui-même après lecture.". (shrink)

El presente artículo aborda el espinoso debate idealismo-realismo que surgió al interior de la escuela fenomenológica entre Edmund Husserl y sus alumnos. Luego de una primera contextualización del problema, se examina la posición de Edith Stein respecto de la mencionada cuestión y del discutido idealismo husserliano, y se muestra cómo la fenomenóloga vuelve a dimensionar el rol del yo en la actividad cognoscitiva: no ya como sujeto absoluto e incondicionado del conocimiento, sino como creatura finita y limitada que se (...) relaciona con un mundo trascendente, independiente de la actividad de la conciencia. (shrink)

En cette entame du troisième millénaire, la musique adresse une question aux autres arts comme aux sciences : comment ajuster les différentes écritures (musicale, mathématique, chorégraphique, biologique...) aux nouvelles matières sur lesquelles ces pensées embrayent? S'il est vrai que le système autonome d'écriture musicale (le solfège), inventé il y a près de 1 000 ans, s'avère désormais en partie inadapté aux nouveaux matériaux sonores qu'il s'agit de composer, la prolifération empirique des simples notations à laquelle on assiste aujourd'hui ne saurait (...) pourvoir aux mutations en jeu : en matière d'écriture musicale, il en va non de simples techniques neutres mais bien de logique musicale, donc de ce qu'un discours ou un développement veulent musicalement dire. S'il s'agit donc en cette affaire de penser les mutations en cours en matière de "logique musicale" et leurs exigences en matière de nouvelles "lettres/notes" musicales, qu'en est-il de soucis semblables dans les autres arts et dans les sciences? Qu'en est-il de mutations équivalentes dans les autres arts, singulièrement dans ceux qui entreprennent de se doter d'une écriture qui leur soit propre (la chorégraphie)? Qu'en est-il surtout dans les sciences, dans les mathématiques bien sûr mais aussi en logique comme dans les sciences ayant à nouer leurs propres lettres à l'impératif galiléen de s'écrire mathématiquement? Comment ce double dispositif (écriture mathématique importée/modes endogènes d'inscription) tend-il aujourd'hui à se nouer en physique, en chimie, en biologie, en informatique? Ce volume rassemble différentes contributions soutenues et discutées lors d'un colloque tenu à l'Ecole normale supérieure (Paris, Ulm) en octobre 2007. (shrink)

Los textos acerca del tiempo de Edmund Husserl (1859-1938) se organizan en torno a tres núcleos temáticos. En una primero época, en las Lecciones de fenomenología de la conciencia interna del tiempo (1904-1905), el hilo conductor es la pregunta acerca de cómo la percepción de un objeto que dura (tiempo objetivo) es constituida por una conciencia que vive en el tiempo inmanete y cómo esta es el resultado de un plano anterior -conciencia interna-. En un segundo momento, en los (...) manuscritos de Bernau (1917-1918) y en los textos sobre el carácter pasivo de los procesos de la conciencia (1921), Husserl profundiza en la relación entre conciencia, reflexión y temporalidad, y destaca la pasividad con la que se llevan a cabo las operaciones de constitución de la conciencia. Por último, en los manuscritos C (1929-1934) introducirá la noción de presente viviente como centro desde el que pensar toda la temporalidad. A la par que una investigación sobre el carácter eternamente enigmático del tiempo, los análisis de Jusserl revelan el ser fundamentalmente temporal de nuestra conciencia, en un ejercicio riguroso de pensamiento que lleva a la fenomenología hasta los límites de su potencial descriptivo. (shrink)

Husserl sostiene que la metafísica es una ciencia de hechos y vincula el problema de Dios con el análisis de la racionalidad teleológica inherente a la facticidad. El artículo analiza cuatro interpretaciones que ponen énfasis en la relación entre contingencia y la necesidad en el proceso de constitución (J. G. Hart), la significación de la hylética (A. Ales Bello), la cuestión de la fenomenalidad de Dios y su relación con el acrecentamiento axiológico (E. Housset) y los problemas relativos a la (...) idea de Dios como garantía para el logro de una armonía en la comunidad de mónadas (K. Held). El propósito es subrayar la complementariedad entre un camino filosófico-argumentativo y un camino religioso-experiencial en el acceso a Dios, y hacer frente a la objeción de que la teoría de Husserl implica una idealización que encubriría el mundo de la vida. (shrink)

La reconstrucción sistemática y el análisis crítico de la teoría husserliana acerca de la felicidad y de su búsqueda no es tarea fácil. Ello se debe tanto a dificultades terminológicas como a la dispersión en las distintas obras del fundador del método fenomenológico. Este trabajo pretende presentar los elementos fundamentales de una teoría tal en el contexto de la teleología de la vida moral. La felicidad entendida como vida dichosa en su totalidad (seliges Gesamtleben) en la cual todas las intenciones (...) –tanto las teóricas como las éticas– son cumplidas, satisfechas, constituye un ideal, inalcanzable de hecho, que guía la vida moral. Sin embargo, según Husserl, es posible acercarse, aunque sea asintóticamente, a dicha felicidad, una felicidad que también tiene una dimensión intersubjetiva que reside en el cumplimiento de los fines de una comunidad ética. (shrink)

This essay aims to show the relationships in the transcendental phenomenology of Edmund Husserl between ethics and love. Why it is emphasized in the moral and ethical dimension of the person and how important is the categorical imperative according to which every man must do his/her best to show the social impact of this imperative in his circumstances. These reflections lead to the theme of the community and to the community of love, in special, which Husserl devoted major reflections (...) from the transcendental phenomenology. The aim is to show the ethical dimension of love in Husserl. (shrink)

ResumenEste estudio ofrece una presentación del trabajo de investigación desarrollado en una tesis doctoral sobre el problema de la conciencia del tiempo en la fenomenología de Husserl defendida en la Universidad de Barcelona en abril del 2007. Tras justificar la importancia que el tema tiene para el pensamiento de Husserl son presentados los diferentes acercamientos a esta cuestión en cada una de las épocas de su pensamiento, distinguiendo fundamentalmente tres periodos: las lecciones sobre la conciencia interna del tiempo (1904/05), los (...) manuscritos de Bernau (1917/18) y los manuscritos C (1929/34).Palabras claveFenomenología, tiempo, conciencia, Husserl.AbstractThis paper offers a general overview of a research developed and defended as a PhD at the University of Barcelona in April 2007 concerning the problem of time- consciousness in Husserl’s phenomenology. After justifying the relevance of the subject to Husserl, we present the different approaches to the problem of time-consciousness in every period of his thinking, distinguishing mainly three phases: the lessons about inner time consciousness (1904/05), the Bernauer manuscripts (1917/18) and the C- manuscripts (1929/34).KeywordsPhenomenology, time, consciousness, Husserl. (shrink)

RESUMEN El artículo sostiene que la concepción fenomenològica de la justificación epistémica y su modo de elucidar la objetividad depende de la vigencia de un cierto ideal de racionalidad como ideal ético que orienta nuestras acciones. Se trata de lo que Husserl denomina el ideal de renovación, que cumple una doble función: a) da cuenta de la tendencia normativa a la corrección sobre la que se asienta la comprensión husserliana de la objetividad, y b) da cuenta de la motivación sobre (...) la que se asienta la adopción de una actitud peculiar, la actitud fenomenológica o trascendental, que caracteriza al quehacer filosófico. ABSTRACT The article argues that the phenomenological conception of epistemic justification and its account of objectivity depends on the validity of an ideal of rationality as the ethical ideal that guides our actions. This is what Husserl calls the ideal of renewal, that fulfills a double function: a) it accounts for the normative tendency to self-correction on which the Husserlian understanding of objectivity is based, and b) it accounts for the motivation for the adoption of the properly philosophical stance, namely, the phenomenological or transcendental attitude. (shrink)

Las corrientes filosóficas de inspiración cartesiana tarde o temprano tienen que afrontar el solipsismo como un resultado al menos plausible de su desarrollo. La Fenomenología no podía evitar la misma suerte. Después de un rápido panorama en lo tocante a la fenomenología husserliana y el solipsismo, pasamos a exponer críticamente el texto de las Meditaciones cartesianas de Husserl, específicamente la quinta. Intentaremos señalar la insuficiencia de la exposición husserliana a la hora de superar, desde sus propias bases, la amenaza del (...) solipsismo. (shrink)

El presente artículo desarrolla un análisis crítico de papel metodológico que desempeña la libre fantasía en Ideas I. Haciendo visible la estrecha relación entre las modalizaciones de conciencia y la estructura noético-noemática de los actos intencionales, se demostrará la necesaria complementariedad de los métodos de las reducciones eidética y fenomenológica para el proyecto de Husserl de una crítica fenomenológica del conocimiento. Con ello se busca poner de relieve que el rendimiento de la fantasía tuvo un impacto metodológico decisivo para la (...) conversión trascendental de la fenomenología. (shrink)

La profundización del análisis de la relación entre el yo y la afección, propia de los estudios tardíos de Husserl sobre el campo de la pasividad, implica el abandono del esquema estático según el cual el sentido resulta de la acción del yo sobre una materia inerte. El giro genético de la fenomenología pone a la luz los procesos de constitución de la materia y su incidencia sobre el acto de donación de sentido.

El presente artículo explora la relación entre las ideas estéticas y las ideas políticas en la obra de Edmund Burke. De dicho análisis, surge, en primer lugar, la relevancia de sus reflexiones sobre las nociones de lo bello y de lo sublime para la teoría política, usualmente desestimadas por los comentadores. En segundo lugar, la afirmación de que la idea de lo sublime es una característica imprescindible de todo gobierno político, y el trazado, en tercer lugar, de una distinción (...) entre los gobiernos moderados y despóticos a partir de las diferencias estéticas observables en la monarquía constitucional inglesa y la asamblea nacional revolucionaria de 1789. Se concluye la dependencia recíproca de ambas disciplinas para comprender con mayor exactitud el pensamiento del autor irlandés. (shrink)

Structured interviews were held with 149 registered nurses in seven countries in America, Asia, Australia and Europe concerning the feeding of severely demented patients who do not accept food. The most common reasons for nurses being willing to change their decision to feed or not to feed were an order from the medical head, a request from the patient's husband and/or the staff meeting. There was a connection between the willingness to feed and the ranking of ethical principles. Nurses who (...) were most prone to feed the patient most often gave a high rank to the ethical principle of sanctity of life, while those who primarily chose not to feed the patient gave a high rank to the ethical principle of autonomy. All nurses stressed the ethical principle of beneficence. Des interviews structurés ont eu lieu avec 149 infirmiers/ères dans sept pays en Amérique, Asie, Australie et Europe concernant l'alimentation des malades gravement dément qui refusent de manger. La raison la plus générale pour des infirmiers/ères d'être prêt à changer leures décisions de donner à manger ou non sont: un ordre du médecin, la demande du mari de la malade ou de la réunion du personnel. Il y avait un lien entre la volonté de nourir et le rang des principes éthiques. Les infirmiers/ères les plus enclins de nourir la malade le plus souvent donnaient un rang supérieur au principe éthique de la sainteté de vie, pendant que ceux et celles qui choisissaient de ne pas nourrir la malade donnaient un rang supérieur au principe éthique de l'autonomie. Tous insistaient sur l'importance du principe éthique de la bienfaisance. Konstruktive Interviews wurden mit 149 ausgebildeten Krankenschwestern und Pfleger in sieben Ländern in Amerika, Asien, Australien und Europa gehalten über die Ernährung von schwer von Dementia praecox leidenden Patienten, die das Essen verweigern. Die gewöhnlichsten Gründe des Pflegepersonals für die Bereitwilligkeit, ihre Entscheidung, zu ernähren oder nicht, zu ändern, waren Anordnungen vom medizinischen Chef, Anfragen vom Ehemann der Patientin und/oder einer Personalsitzung. Es bestand ein Zusammenhang zwischen der Bereitwilligkeit zur Ernährung und dem Rang der ethischen Prinzipien. Die Pflegenden, die sich am meisten neigten, die Patientin zu ernähren, gaben dem ethischen Prinzip der Heiligkeit des Lebens einen hohen Rang, während die, die meistens vorzogen, die Patientin nicht zu ernähren, gaben dem ethischen Prinzip der Autonomie einen hohen Rang. Alle Pflegenden legten grossen Wert auf das ethische Prinzip der Wohltätigkeit. (shrink)

ResumenEste estudio ofrece una presentación del trabajo de investigación desarrollado en una tesis doctoral sobre el problema de la conciencia del tiempo en la fenomenología de Husserl defendida en la Universidad de Barcelona en abril del 2007. Tras justificar la importancia que el tema tiene para el pensamiento de Husserl son presentados los diferentes acercamientos a esta cuestión en cada una de las épocas de su pensamiento, distinguiendo fundamentalmente tres periodos: las lecciones sobre la conciencia interna del tiempo (1904/05), los (...) manuscritos de Bernau (1917/18) y los manuscritos C (1929/34).Palabras claveFenomenología, tiempo, conciencia, Husserl.AbstractThis paper offers a general overview of a research developed and defended as a PhD at the University of Barcelona in April 2007 concerning the problem of time- consciousness in Husserl’s phenomenology. After justifying the relevance of the subject to Husserl, we present the different approaches to the problem of time-consciousness in every period of his thinking, distinguishing mainly three phases: the lessons about inner time consciousness (1904/05), the Bernauer manuscripts (1917/18) and the C- manuscripts (1929/34).KeywordsPhenomenology, time, consciousness, Husserl. (shrink)

In his later writings Husserl treats ethics as a discipline wherein he transforms it step by step and connects it with a teleological concept. In this process the ethical enquiry into the strivings of the "Vernunft" get integrated into metaphysics. This metaphysics is an ontological teleology to be founded on a transcendental pehenomenology which thematises the absolute facticity of the transcendental subject.